LE GOUFFRE

Le gouffre est le deuxième site de fouilles de Roger CONSTANT, qu’il commença à creuser en 1970 à, à peine quelques mètres du gisement.
Roger CONSTANT utilisa une grue et des wagonnets pour extraire la terre du gouffre, sur une profondeur de 35 mètres. Il y creusa toute sa vie en espérant pouvoir atteindre Lascaux.
L’inventeur découvrit dans le gouffre des fossiles marins datant de l’ère secondaire, ainsi qu’un gisement d’ocre. Celui-ci servi à Monique PEYTRAL, artiste peintre, à réaliser la reproduction de Lascaux 2, et ainsi reproduire les mêmes couleurs que celles utilisées par les hommes de Cro-Magnon quand ils peignaient dans les grottes.
Beaucoup des découvertes de ces fouilles sont entreposées dans le musée de Regourdou.

LE PARC A OURS

Les ours ont eu une grande importance à l’époque de l’homme de Neandertal. La présence dans le site de très nombreux ossements d’ours brun dans des fosses ou sous des tas de pierres a pu faire penser à des sépultures et à un rite dédié à cet animal. C’est un peu pour commémorer la présence des ours pendant la préhistoire, que Roger CONSTANT décida de les introduire dans un parc au Regourdou en 1988.

Vous pourrez découvrir et admirer dans un environnement naturel, quatre magnifiques ours, Charly, Noisette , Cassy et Mishka.

LE GISEMENT

Le gisement de Regourdou renferma d’incroyables fragments d’histoire. Roger CONSTANT et des archéologues y découvrirent une tombe de Neandertal construite en pierre sèche et surmontée d’une dalle funéraire pesant 850 kg. Il s’agit de la plus vieille tombe avec coffrage en pierre de l’humanité. Comme celle-ci était instable, la dalle fût détruite et ils y découvrirent 2 squelettes :

  • Un squelette de Neandertal, en position fœtale. Etait déposé autour de lui, des outils et des trophées de chasse. Datant de plus de 80 000 ans, c’est l’un des squelettes  néanderthaliens les plus anciens d’Europe.
  • Un squelette d’ours brun qui fût sacrifié en l’honneur de Neandertal.

Autour de cette tombe, fut découvert une vingtaine de petits caissons en pierre, qui contenaient de nombreux ossements d’ours (crânes, mâchoires … ).

Nombreuses de ces trouvailles sont à présent exposées au musée de Regourdou… Qui pourrait, grâce aux prochaines fouilles, être prochainement complété.

Le site fut réinvesti par les chercheurs en 2013 et 2014 dans le cadre du projet « Némo »*.

Le gisement fut nettoyé et les collections archéologiques minutieusement réexaminées sous la direction du paléoanthropologue Bruno Maureille.

Les nouvelles analyses démontrent que la forte présence d’ossements d’ours brun dans la cavité n’est pas due à l’action  humaine mais plutôt naturelle. Cette grotte étant certainement utilisée comme lieu d’hivernation. Néanmoins, l’homme de Neandertal laissa quelques traces de stries de découpes sur certains des ossements d’ours brun.

Une étude sur le positionnement du squelette prouve qu’il était allongé et non en position fœtale.

L’homme de « Régourdou 1 » est actuellement un sujet de référence et d’étude pour de nombreux chercheurs internationaux.

La campagne de fouille fut précipitamment interrompue en 2015, le banc calcaire étant trop instable et dangereux.

Aujourd’hui une concertation est engagée afin de résoudre ce problème et de relancer à nouveau ,un projet de recherche sur le terrain.

 

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